La rééducation post-opératoire après une chirurgie de la colonne vertébrale

La rééducation post-opératoire après une chirurgie de la colonne vertébrale

La rééducation post-opératoire joue un rôle crucial dans le processus de récupération après une chirurgie de la colonne vertébrale. Cette étape vise à favoriser la récupération fonctionnelle, à réduire la douleur et l’inflammation, et à renforcer les muscles stabilisateurs de la colonne vertébrale. Dans cet article, nous explorerons les objectifs, les phases et les approches spécifiques de la rééducation post-opératoire après une chirurgie de la colonne vertébrale.

Objectifs de la rééducation post-opératoire

La rééducation post-opératoire a plusieurs objectifs essentiels :

  • Favoriser la récupération fonctionnelle en rétablissant la mobilité et la force de la colonne vertébrale.
  • Réduire la douleur et l’inflammation associées à la chirurgie.
  • Renforcer les muscles stabilisateurs de la colonne vertébrale pour prévenir les blessures et les dysfonctionnements futurs.
  • Améliorer la flexibilité et la mobilité de la colonne vertébrale pour faciliter les activités quotidiennes.

Phases de la rééducation post-opératoire

  1. Phase précoce (immédiatement après la chirurgie) :
    • Contrôle de la douleur et de l’inflammation à l’aide de médicaments et de thérapies appropriées.
    • Prévention des complications post-opératoires telles que les infections et les caillots sanguins.
    • Mobilisation précoce et réadaptation à la marche avec l’aide de thérapeutes spécialisés.
  2. Phase intermédiaire (semaines à mois après la chirurgie) :
    • Renforcement musculaire progressif à l’aide d’exercices spécifiques ciblant les muscles de la colonne vertébrale.
    • Amélioration de la flexibilité et de la mobilité de la colonne vertébrale par des étirements et des exercices de stabilisation.
    • Reprise progressive des activités quotidiennes sous la supervision d’un thérapeute.
  3. Phase avancée (mois à années après la chirurgie) :
    • Programme d’exercices de stabilisation de la colonne vertébrale pour renforcer les muscles profonds qui soutiennent la colonne.
    • Entraînement à la posture et à la biomécanique correctes pour prévenir les tensions et les déséquilibres.
    • Intégration des activités physiques et sportives adaptées pour maintenir la santé et la fonction de la colonne vertébrale sur le long terme.

Approches de rééducation spécifiques

Plusieurs approches de rééducation peuvent être utilisées après une chirurgie de la colonne vertébrale :

  • Kinésithérapie : Utilisation d’exercices et de techniques de manipulation pour améliorer la force, la flexibilité et la fonctionnalité de la colonne vertébrale.
  • Ergothérapie : Apprentissage de techniques et d’adaptations pour faciliter les activités quotidiennes et favoriser l’indépendance.
  • Rééducation fonctionnelle et reconditionnement physique : Programme d’exercices personnalisé pour améliorer la condition physique générale et favoriser une récupération optimale.
  • Utilisation d’appareils orthopédiques et d’aides à la mobilité : Utilisation de dispositifs tels que des orthèses, des ceintures lombaires et des aides à la marche pour soutenir la colonne vertébrale et faciliter la récupération.

Conseils pour une rééducation réussie

Pour une rééducation post-opératoire réussie, il est important de :

  • Suivre les recommandations médicales et les prescriptions du professionnel de santé.
  • Faire preuve de patience et de persévérance dans le processus de récupération.

Communiquer ouvertement avec l’équipe médicale et les thérapeutes pour résoudre les préoccupations et adapter le plan de rééducation au besoin.

Les différents types d’orthèses pour les pieds plats

Les différents types d’orthèses pour les pieds plats

Les pieds plats, également connus sous le nom de pes planus, sont une condition orthopédique courante caractérisée par une diminution ou une absence de voûte plantaire. Cette condition peut entraîner divers symptômes tels que douleur, fatigue et instabilité lors de la marche. Les orthèses plantaires sont des dispositifs médicaux conçus pour aider à corriger cette anomalie biomécanique en offrant un soutien et une stabilité supplémentaires aux pieds. Dans cet article, nous explorerons les différents types d’orthèses disponibles pour les pieds plats et leur rôle dans le traitement de cette condition.

Qu’est-ce que les pieds plats ?

Les pieds plats se caractérisent par un affaissement ou une absence de la voûte plantaire, la partie creuse située sous la plante du pied. Cette condition peut être congénitale ou acquise, et elle peut être associée à divers facteurs tels que la génétique, les blessures ou certaines conditions médicales. Les symptômes des pieds plats peuvent varier d’une personne à l’autre, mais ils incluent souvent douleur et fatigue dans les pieds, les chevilles et les jambes, ainsi que des difficultés à rester debout ou à marcher pendant de longues périodes.

Objectifs et fonctionnement des orthèses pour les pieds plats

Les orthèses plantaires sont conçues pour fournir un soutien structurel aux pieds afin de corriger la pronation excessive et de soulager les symptômes associés aux pieds plats. Elles visent à redistribuer la pression sur le pied, à stabiliser l’articulation de la cheville et à améliorer l’alignement global du corps. En offrant un soutien supplémentaire à la voûte plantaire, les orthèses aident à réduire la douleur, à prévenir les blessures et à améliorer la fonctionnalité lors de la marche et des activités quotidiennes.

Les différents types d’orthèses

  1. Orthèses préfabriquées : Ces orthèses sont disponibles dans des tailles standard et peuvent être achetées en vente libre dans les magasins de chaussures ou les pharmacies. Elles offrent un soutien de base pour les pieds plats et sont généralement moins coûteuses que les orthèses sur mesure.
  2. Orthèses sur mesure : Confectionnées sur mesure selon les spécifications anatomiques du patient, ces orthèses offrent un ajustement personnalisé et un soutien optimal. Elles sont fabriquées à partir d’empreintes des pieds du patient et sont souvent recommandées pour les cas plus complexes de pieds plats.
  3. Orthèses plantaires : Ces orthèses sont conçues pour soutenir toute la plante du pied, offrant un soutien supplémentaire à la voûte plantaire et redistribuant la pression sur l’ensemble du pied.
  4. Orthèses de soutien de la voûte plantaire : Ces orthèses ciblent spécifiquement le soutien de la voûte plantaire, offrant un soutien accru et un meilleur maintien de l’arche du pied.
  5. Orthèses de correction de la pronation excessive : Ces orthèses sont conçues pour corriger la pronation excessive du pied, stabilisant ainsi l’articulation de la cheville et réduisant la tension sur les tissus mous environnants.
  6. Semelles orthopédiques : Ces dispositifs sont similaires aux orthèses plantaires mais peuvent être intégrés dans les chaussures pour offrir un soutien continu pendant la marche et les activités quotidiennes.

Critères de sélection et de personnalisation des orthèses

La sélection et la personnalisation des orthèses dépendent de plusieurs facteurs, notamment l’anatomie du pied du patient, la gravité de la condition et les besoins spécifiques en termes de confort et de fonctionnalité. Un professionnel de santé spécialisé, tel qu’un podologue ou un orthopédiste, peut évaluer ces facteurs et recommander le type d’orthèse le plus approprié pour chaque patient.

Avantages et limitations des différents types d’orthèses

Chaque type d’orthèse présente des avantages et des limitations spécifiques en fonction des besoins individuels du patient. Les orthèses préfabriquées sont souvent plus abordables et facilement accessibles, mais elles peuvent ne pas offrir un soutien suffisant pour les cas plus complexes de pieds plats. Les orthèses sur mesure offrent un ajustement personnalisé et un soutien optimal, mais elles peuvent être plus coûteuses et nécessiter un temps de fabrication plus long.

Utilisation et entretien des orthèses

Les orthèses doivent être portées régulièrement pour obtenir les meilleurs résultats, surtout pendant la marche et les activités physiques. Il est important de suivre les instructions d’utilisation fournies par le professionnel de santé et de consulter régulièrement pour les ajustements nécessaires. Un entretien approprié des orthèses, tel que le nettoyage régulier et le remplacement des composants usés, contribue à prolonger leur durée de vie et à maintenir leur efficacité.

Tout savoir sur l’artérite

Tout savoir sur l’artérite

Certaines pathologies sont asymptomatiques et détruisent progressivement les organes atteints. L’une d’entre elles est l’artérite. Découvrez avec APO tout ce qu’il faut savoir sur cette maladie.

Qu’est-ce que l’artérite ?

Encore appelée artériopathie oblitérante ou AOMI, l’artérite est une maladie vasculaire qui touche les artères. Elle se caractérise par l’athérosclérose qui rétrécit les artères. Ces dernières ont pour rôle de transmettre du sang aux membres inférieurs. Leur rétrécissement diminue donc l’apport du sang et d’oxygène et entraîne ainsi une ischémie.

En France, environ 3 % de la population sont atteints de cette maladie et la proportion est à environ 20 % chez les personnes de plus de 60 ans.

L’artérite : les causes potentielles

La principale cause de l’artérite est l’excès de cholestérol dans les artères. Cette accumulation forme des plaques d’athérome qui sont des dépôts au niveau de la paroi interne des artères. Cela entraîne une inflammation de ces dernières.

Par ailleurs, certains facteurs peuvent augmenter le risque de cette pathologie. Nous pouvons citer entre autres : le tabac, le surpoids et l’hypertension artérielle. Le tabac contient de la nicotine. Cette dernière contracte les vaisseaux sanguins et réduit ainsi la circulation du sang. Les risques de cette maladie sont plus élevés après 50 ans.

La consommation excessive d’alcool peut également provoquer l’artériopathie oblitérante. Cela rigidifie les artères et augmente le risque d’accident vasculaire. Dans certains cas, les maladies inflammatoires causent l’AOMI. Elle est par ailleurs héréditaire.

Les manifestations de l’artérite

Au début, elle ne présente pas de signe et peut parfois être découverte lors d’un bilan de santé. Avec le temps, certains symptômes commencent à apparaître. Vous commencez à sentir des douleurs dans vos jambes en marchant. Cela peut de temps en temps se manifester comme une crampe et avec un peu de repos, cela disparait.

Avec l’évolution de la maladie, vous pouvez constater que les repos ne suffisent plus pour calmer les douleurs. Elles commencent à s’intensifier, surtout au niveau des orteils. Si un traitement adéquat n’est pas fait le plus rapidement possible, cela peut entraîner la gangrène, car les tissus meurent. Une plaie inguérissable peut donc apparaître. Il s’agit d’un ulcère cutané.

Les traitements possibles pour l’artériopathie oblitérante

Avant de commencer un traitement, il est nécessaire de faire des examens. Le médecin procède d’abord à un diagnostic. Il constatera chez un patient souffrant de cette maladie une baisse de la circulation du sang au niveau des chevilles.

Une fois le diagnostic confirmé, les spécialistes peuvent prescrire un traitement médicamenteux. Il y a des anti-agrégants (l’aspirine par exemple) qui permettent une circulation fluide du sang et empêchent la formation des plaques.

Les statines aident également à réduire le taux de cholestérol. En cas d’hypertension artérielle, vous pouvez opter pour des inhibiteurs du système rénine-angiotensine.

En dehors des médicaments, le traitement chirurgical est une autre option. Il est nécessaire si la maladie est déjà à un niveau avancé. Il y a différentes techniques de chirurgie pour l’artérite. La première est l’angioplastie. Elle consiste à insérer un ballonnet dans les artères pour les élargir.

Une autre technique est le pontage artériel. Cette intervention permet d’éliminer la zone rétrécie et favorise une bonne pression du sang dans les artères. Il y a aussi l’endartériectomie. Elle consiste à enlever la plaque d’athérome.

Si la maladie a déjà évolué jusqu’à une gangrène, il est nécessaire de recourir à l’amputation. Nos spécialistes en orthopédie vous accompagnent tout au long du processus. Chez APO, nous proposons également des appareils sur mesure pour votre rééducation après une amputation.

Nos conseils pour aider un enfant amputé d’un membre

Nos conseils pour aider un enfant amputé d’un membre

Perdre un membre n’est pas une situation facile à vivre. Le traumatisme est plus grand s’il s’agit d’une amputation chez un enfant. Voici quelques conseils de APO Orthopédie pour aider un enfant amputé d’un membre, et sa famille, à vivre plus sereinement.

Préparez-vous mentalement pour faire face à la situation

Une des premières choses que vous devez envisager est de vous préparer vous-même à faire face à la situation. Vous pouvez en amont prendre conseil auprès d’un psychologue ou d’un traumatologue. Vous pouvez aussi lire des articles sur le sujet ou rejoindre un groupe de parole de parents qui ont un enfant amputé.

Mieux comprendre la relation d’aide et d’accompagnement d’un enfant en situation de handicap est une bonne démarche qui vous sera bénéfique. Elle vous aidera en tant que parent ou éducateur à avoir une attitude positive et à éviter de dramatiser le handicap.

Instaurez une bonne communication avec l’enfant amputé

La communication est indispensable pour aider un enfant amputé d’un membre. Développez avec lui une routine de communication calme, posée, mais dynamique.

Partez des choses qui semblent banales, pour en arriver à ceux relatifs à son handicap sans pour autant mentionner ce dernier. Demandez-lui comment sa journée s’est passée, s’il a bien déjeuné, ce qu’il a pu ou n’a pas pu faire ! Ainsi, vous saurez les problèmes auxquels il a été confronté durant la journée. Vous pourrez alors mieux maîtriser ses difficultés d’adaptation et l’aide que vous pourrez lui apporter de manière personnalisée.

Pour réussir tout cela, avec tact, racontez à votre enfant, chaque soir ou à un autre moment, comment votre journée s’est passée. Soyez bref et parlez de choses essentielles. Si l’enfant a des frères et sœurs, discutez également avec eux afin de voir comment ils appréhendent la situation. Cela contribue à instaurer une bonne ambiance avec le moins de gêne possible.

Aidez l’enfant à s’adapter à sa nouvelle réalité

L’une des meilleures manières d’aider un enfant amputé d’un membre, c’est de pratiquer avec lui toute sorte d’activités adaptées à sa condition. Sortez avec lui, marchez ou faites du vélo ensemble, organisez de nombreuses activités avec lui. Cela vous permet non seulement de voir ce qui le complexe, mais de noter ce qui peut le passionner malgré son nouveau handicap.

Accompagnez-le pour les exercices de rééducation afin qu’il ne se sente pas seul ou abandonné dans cette situation. Vous pouvez faire appel à un kinésithérapeute à domicile pour mieux faciliter son adaptation.

Créez un groupe de soutien et utilisez la technologie

L’éducation d’un enfant amputé n’est pas chose facile. Le risque est élevé qu’il soit discriminé ou intimidé par d’autres enfants du fait de son handicap. Pour contrebalancer cela, vous pouvez alors créer un groupe de soutien pour l’enfant sur un réseau social. Ainsi, vous aurez l’opportunité de le mettre en contact avec d’autres personnes qui vivent dans les mêmes conditions que lui, mais qui ont su s’adapter. Toujours avec votre groupe de soutien, vous pouvez décider d’aider d’autres enfants amputés et leurs parents.

Les prothèses, une solution efficace proposée par APO Orthopédie

Si une prothèse est inadaptée à la condition de votre enfant, cela peut lui causer un nouveau traumatisme. Pour cela, consultez un spécialiste en orthopédie. Il vous aidera à obtenir un appareillage sur mesure qui tient compte du confort et des caractéristiques physiques de l’enfant. APO Orthopédie, en association avec un laboratoire spécialisé, vous propose des prothèses faciles à porter et à entretenir qui n’amplifient pas la douleur du moignon.

Après l’obtention de la prothèse, il est aussi indispensable d’apprendre à l’enfant comment il peut l’utiliser. Il doit pouvoir la mettre, l’enlever, marcher avec et en prendre soin sans peine. Tout cela peut faciliter sa réintégration sociofamiliale et son retour aux activités courantes.

Tout savoir sur la hernie discale

Tout savoir sur la hernie discale

La hernie discale est une maladie très répandue. En France, elle touche plus de 150 000 personnes par an. Avec APO Orthopédie, découvrez tout ce qu’il faut savoir sur cette pathologie.

Hernie discale : causes et facteurs de risque

La principale cause de la hernie discale est l’arthrose. Avec l’âge, les disques intervertébraux dégénèrent. Cela provoque la perte de la tonicité et de l’élasticité de la colonne vertébrale.

Rester dans une mauvaise position et faire une action brusque peut aussi causer cette maladie. Par exemple, rester penché en avant et soulever une charge lourde peut la déclencher. Le surpoids est aussi l’une des causes de cette pathologie. La hernie discale peut être également héréditaire.

En dehors de ces causes générales, certaines personnes sont particulièrement plus exposées au risque de cette maladie :

  • personnes obèses,
  • fumeurs,
  • sédentaires,
  • personnes âgées de 30 à 55 ans.

Les femmes enceintes sont par ailleurs plus susceptibles de souffrir d’une hernie discale.

Symptômes et diagnostic

Le premier symptôme d’une hernie discale est la douleur. Il peut s’agir d’une douleur au dos, au bras ou au niveau du cou. Dans les premiers jours, les douleurs restent moins intenses. Si elles sont ignorées, l’inflammation peut s’aggraver et provoquer la rupture du disque.

Nous pouvons mentionner d’autres symptômes : une lombalgie, une faiblesse dans les jambes, des fourmillements et engourdissements dans les jambes. Dans certains cas, vous pouvez avoir des troubles sphinctériens.

Pour diagnostiquer une hernie discale, vous devez passer des examens physiques. Parfois, les symptômes ne sont pas très évidents. Dans ces cas, le médecin peut vous proposer une radiographie pour bien identifier tous les contours de votre mal.

Hernie discale : moyens de prévention

Pour prévenir une hernie discale, vous devez éviter de rester dans certaines positions trop prolongées : assise, debout… À votre bureau, utilisez les chaises qui vous évitent tout mouvement de torsion. Évitez de porter des charges lourdes. Faire du sport et maintenir une bonne musculature est également indispensable pour prévenir une hernie discale.

Un autre moyen préventif de cette pathologie est d’éviter de rester penchée en avant trop longtemps. En période de chaleur, il est conseillé de boire assez. Vous devez par ailleurs garder votre poids stable. Utilisez toujours vos deux épaules pour porter vos sacs à dos. Enfin, évitez tout geste qui peut mettre de la pression sur les disques.

Hernie discale : traitements

Le premier soin de base en cas de présence des symptômes d’une hernie discale est de vous reposer. Cela vous soulage des douleurs. Quant à la physiothérapie, vous devez faire des exercices d’étirement pour renforcer vos muscles. Vous pouvez aussi prendre des médicaments anti-inflammatoires ou antalgiques (paracétamol, codéine) pour calmer les douleurs.

Si les douleurs persistent, vous devez faire appel aux professionnels en orthopédie pour des soins plus appropriés. Dans les cas les plus graves, une intervention chirurgicale peut s’imposer.

Utilisez un corset sur mesure de APO Orthopédie

Pour bien profiter des bienfaits d’un corset, vous devez le porter entre 20 et 22 heures par jour. APO Orthopédie vous propose des corsets sur moulage. Nous sommes expérimentés et spécialisés en orthopédie, grands et petits appareillages personnalisés depuis 27 ans.

Nous proposons des corsets lombaires rigides, souples et semi-souples. Nous réalisons également des corsets avec appui sternal. La mousse utilisée pour le capitonnage des corsets proposés à notre clientèle favorise un confort optimal. N’hésitez pas à commander vos corsets personnalisés, leurs dimensions sont prises par scannérisation numérique pour coller au plus près de votre morphologie.

Quel sport pratiquer avec une prothèse de jambe ?

Quel sport pratiquer avec une prothèse de jambe ?

Selon une étude, en France, environ 88 % des patients amputés de la jambe reprennent des activités physiques. Ils y arrivent grâce à des appareils médicaux. Dans cet article, APO Orthopédie vous fait découvrir les différents sports que vous pouvez pratiquer avec une prothèse de jambe.

Combien de temps pour reprendre le sport après la pose d’une prothèse ?

Avant une chirurgie orthopédique, les patients sont parfois contraints d’abandonner toute activité sportive à cause des douleurs. Avec l’évolution des technologies, il est désormais possible de reprendre votre sport après la pose d’une prothèse de jambe.

Cependant, vous devez observer une période de convalescence pour vous adapter à la prothèse. Beaucoup de spécialistes en orthopédie conseillent d’attendre au moins 3 à 6 mois avant de reprendre le sport. Cela évite les risques de luxation. Cette durée peut varier en fonction des capacités physiques de chacun. Pour ceux qui sont plus faibles et fragiles, il est recommandé d’attendre 8 mois avant toute activité sportive.

Optez pour la marche et la course à pied avec une prothèse de jambe

Parmi les sports à pratiquer avec une prothèse, la marche est l’activité à prioriser. C’est en effet le meilleur exercice de rééducation. D’une part, elle permet l’intégration de la prothèse. D’autre part, elle vous permet de maîtriser les fonctions de votre prothèse et de vous y habituer. Une fois votre stabilité retrouvée, vous pouvez faire de la course à pied avec votre prothèse.

Pour pratiquer ce sport, il vous faut une prothèse spéciale. Nous disposons chez APO Orthopédie de prothèses dédiées à la course à pied. Elles sont constituées de trois éléments optimisés pour faciliter la course : la lame, l’emboîture et le manchon. La lame est l’élément principal de la prothèse. Elle permet de bien amortir et de stocker de l’énergie au moment de la prise d’appui. Cette énergie décomprimée vous aide à prendre de la vitesse.

Pratiquez la natation avec votre prothèse

La natation fait partie des activités physiques les moins risquées pour un amputé. Avec une prothèse classique, vous pouvez nager sans danger. Pour des mouvements plus confortables, nous vous proposons d’opter pour nos prothèses adaptées à la natation. Elles sont munies de composants qui résistent à l’eau.

Elles sont aussi dotées de différentes articulations spécialisées pour la natation. Nous proposons également des jambes artificielles avec des semelles antidérapantes. Elles vous évitent de glisser quand vous marchez autour de la piscine.

Le cyclisme avec une prothèse de jambe

Un autre sport que vous pouvez pratiquer avec une prothèse de jambe est le vélo. Deux options s’offrent à vous dans la pratique de ce sport : la prothèse pour pédaler avec les deux jambes et celle qui est conçue pour pédaler avec une jambe.

Une prothèse de jambe avec maintien par sangles est plus pratique et efficace. Elle est adaptée pour le vélo grâce à sa souplesse. Si vous désirez pratiquer le cyclisme sur de longues distances, nous vous conseillons d’opter pour cette prothèse. Elle est dotée d’une emboîture qui ne nécessite pas forcément une pédale spéciale.

Les différentes prothèses pour les activités sportives

Vous pouvez choisir les jambes artificielles pliables, non-pliables et avec verrou. Pour choisir une prothèse plus confortable, vous devez tenir compte du niveau d’amputation et de la forme du moignon.

Par ailleurs, les prothèses peuvent être provisoires ou définitives. Si le médecin juge que les plaies sont cicatrisées et que le moignon peut supporter des charges, il vous proposera alors une prothèse provisoire. Cette dernière sert à démarrer progressivement la rééducation. Vous pourrez ensuite commencer à utiliser votre prothèse définitive.