Tout savoir sur l’artérite

Tout savoir sur l’artérite

Certaines pathologies sont asymptomatiques et détruisent progressivement les organes atteints. L’une d’entre elles est l’artérite. Découvrez avec APO tout ce qu’il faut savoir sur cette maladie.

Qu’est-ce que l’artérite ?

Encore appelée artériopathie oblitérante ou AOMI, l’artérite est une maladie vasculaire qui touche les artères. Elle se caractérise par l’athérosclérose qui rétrécit les artères. Ces dernières ont pour rôle de transmettre du sang aux membres inférieurs. Leur rétrécissement diminue donc l’apport du sang et d’oxygène et entraîne ainsi une ischémie.

En France, environ 3 % de la population sont atteints de cette maladie et la proportion est à environ 20 % chez les personnes de plus de 60 ans.

L’artérite : les causes potentielles

La principale cause de l’artérite est l’excès de cholestérol dans les artères. Cette accumulation forme des plaques d’athérome qui sont des dépôts au niveau de la paroi interne des artères. Cela entraîne une inflammation de ces dernières.

Par ailleurs, certains facteurs peuvent augmenter le risque de cette pathologie. Nous pouvons citer entre autres : le tabac, le surpoids et l’hypertension artérielle. Le tabac contient de la nicotine. Cette dernière contracte les vaisseaux sanguins et réduit ainsi la circulation du sang. Les risques de cette maladie sont plus élevés après 50 ans.

La consommation excessive d’alcool peut également provoquer l’artériopathie oblitérante. Cela rigidifie les artères et augmente le risque d’accident vasculaire. Dans certains cas, les maladies inflammatoires causent l’AOMI. Elle est par ailleurs héréditaire.

Les manifestations de l’artérite

Au début, elle ne présente pas de signe et peut parfois être découverte lors d’un bilan de santé. Avec le temps, certains symptômes commencent à apparaître. Vous commencez à sentir des douleurs dans vos jambes en marchant. Cela peut de temps en temps se manifester comme une crampe et avec un peu de repos, cela disparait.

Avec l’évolution de la maladie, vous pouvez constater que les repos ne suffisent plus pour calmer les douleurs. Elles commencent à s’intensifier, surtout au niveau des orteils. Si un traitement adéquat n’est pas fait le plus rapidement possible, cela peut entraîner la gangrène, car les tissus meurent. Une plaie inguérissable peut donc apparaître. Il s’agit d’un ulcère cutané.

Les traitements possibles pour l’artériopathie oblitérante

Avant de commencer un traitement, il est nécessaire de faire des examens. Le médecin procède d’abord à un diagnostic. Il constatera chez un patient souffrant de cette maladie une baisse de la circulation du sang au niveau des chevilles.

Une fois le diagnostic confirmé, les spécialistes peuvent prescrire un traitement médicamenteux. Il y a des anti-agrégants (l’aspirine par exemple) qui permettent une circulation fluide du sang et empêchent la formation des plaques.

Les statines aident également à réduire le taux de cholestérol. En cas d’hypertension artérielle, vous pouvez opter pour des inhibiteurs du système rénine-angiotensine.

En dehors des médicaments, le traitement chirurgical est une autre option. Il est nécessaire si la maladie est déjà à un niveau avancé. Il y a différentes techniques de chirurgie pour l’artérite. La première est l’angioplastie. Elle consiste à insérer un ballonnet dans les artères pour les élargir.

Une autre technique est le pontage artériel. Cette intervention permet d’éliminer la zone rétrécie et favorise une bonne pression du sang dans les artères. Il y a aussi l’endartériectomie. Elle consiste à enlever la plaque d’athérome.

Si la maladie a déjà évolué jusqu’à une gangrène, il est nécessaire de recourir à l’amputation. Nos spécialistes en orthopédie vous accompagnent tout au long du processus. Chez APO, nous proposons également des appareils sur mesure pour votre rééducation après une amputation.

Nos conseils pour aider un enfant amputé d’un membre

Nos conseils pour aider un enfant amputé d’un membre

Perdre un membre n’est pas une situation facile à vivre. Le traumatisme est plus grand s’il s’agit d’une amputation chez un enfant. Voici quelques conseils de APO Orthopédie pour aider un enfant amputé d’un membre, et sa famille, à vivre plus sereinement.

Préparez-vous mentalement pour faire face à la situation

Une des premières choses que vous devez envisager est de vous préparer vous-même à faire face à la situation. Vous pouvez en amont prendre conseil auprès d’un psychologue ou d’un traumatologue. Vous pouvez aussi lire des articles sur le sujet ou rejoindre un groupe de parole de parents qui ont un enfant amputé.

Mieux comprendre la relation d’aide et d’accompagnement d’un enfant en situation de handicap est une bonne démarche qui vous sera bénéfique. Elle vous aidera en tant que parent ou éducateur à avoir une attitude positive et à éviter de dramatiser le handicap.

Instaurez une bonne communication avec l’enfant amputé

La communication est indispensable pour aider un enfant amputé d’un membre. Développez avec lui une routine de communication calme, posée, mais dynamique.

Partez des choses qui semblent banales, pour en arriver à ceux relatifs à son handicap sans pour autant mentionner ce dernier. Demandez-lui comment sa journée s’est passée, s’il a bien déjeuné, ce qu’il a pu ou n’a pas pu faire ! Ainsi, vous saurez les problèmes auxquels il a été confronté durant la journée. Vous pourrez alors mieux maîtriser ses difficultés d’adaptation et l’aide que vous pourrez lui apporter de manière personnalisée.

Pour réussir tout cela, avec tact, racontez à votre enfant, chaque soir ou à un autre moment, comment votre journée s’est passée. Soyez bref et parlez de choses essentielles. Si l’enfant a des frères et sœurs, discutez également avec eux afin de voir comment ils appréhendent la situation. Cela contribue à instaurer une bonne ambiance avec le moins de gêne possible.

Aidez l’enfant à s’adapter à sa nouvelle réalité

L’une des meilleures manières d’aider un enfant amputé d’un membre, c’est de pratiquer avec lui toute sorte d’activités adaptées à sa condition. Sortez avec lui, marchez ou faites du vélo ensemble, organisez de nombreuses activités avec lui. Cela vous permet non seulement de voir ce qui le complexe, mais de noter ce qui peut le passionner malgré son nouveau handicap.

Accompagnez-le pour les exercices de rééducation afin qu’il ne se sente pas seul ou abandonné dans cette situation. Vous pouvez faire appel à un kinésithérapeute à domicile pour mieux faciliter son adaptation.

Créez un groupe de soutien et utilisez la technologie

L’éducation d’un enfant amputé n’est pas chose facile. Le risque est élevé qu’il soit discriminé ou intimidé par d’autres enfants du fait de son handicap. Pour contrebalancer cela, vous pouvez alors créer un groupe de soutien pour l’enfant sur un réseau social. Ainsi, vous aurez l’opportunité de le mettre en contact avec d’autres personnes qui vivent dans les mêmes conditions que lui, mais qui ont su s’adapter. Toujours avec votre groupe de soutien, vous pouvez décider d’aider d’autres enfants amputés et leurs parents.

Les prothèses, une solution efficace proposée par APO Orthopédie

Si une prothèse est inadaptée à la condition de votre enfant, cela peut lui causer un nouveau traumatisme. Pour cela, consultez un spécialiste en orthopédie. Il vous aidera à obtenir un appareillage sur mesure qui tient compte du confort et des caractéristiques physiques de l’enfant. APO Orthopédie, en association avec un laboratoire spécialisé, vous propose des prothèses faciles à porter et à entretenir qui n’amplifient pas la douleur du moignon.

Après l’obtention de la prothèse, il est aussi indispensable d’apprendre à l’enfant comment il peut l’utiliser. Il doit pouvoir la mettre, l’enlever, marcher avec et en prendre soin sans peine. Tout cela peut faciliter sa réintégration sociofamiliale et son retour aux activités courantes.

Tout savoir sur la hernie discale

Tout savoir sur la hernie discale

La hernie discale est une maladie très répandue. En France, elle touche plus de 150 000 personnes par an. Avec APO Orthopédie, découvrez tout ce qu’il faut savoir sur cette pathologie.

Hernie discale : causes et facteurs de risque

La principale cause de la hernie discale est l’arthrose. Avec l’âge, les disques intervertébraux dégénèrent. Cela provoque la perte de la tonicité et de l’élasticité de la colonne vertébrale.

Rester dans une mauvaise position et faire une action brusque peut aussi causer cette maladie. Par exemple, rester penché en avant et soulever une charge lourde peut la déclencher. Le surpoids est aussi l’une des causes de cette pathologie. La hernie discale peut être également héréditaire.

En dehors de ces causes générales, certaines personnes sont particulièrement plus exposées au risque de cette maladie :

  • personnes obèses,
  • fumeurs,
  • sédentaires,
  • personnes âgées de 30 à 55 ans.

Les femmes enceintes sont par ailleurs plus susceptibles de souffrir d’une hernie discale.

Symptômes et diagnostic

Le premier symptôme d’une hernie discale est la douleur. Il peut s’agir d’une douleur au dos, au bras ou au niveau du cou. Dans les premiers jours, les douleurs restent moins intenses. Si elles sont ignorées, l’inflammation peut s’aggraver et provoquer la rupture du disque.

Nous pouvons mentionner d’autres symptômes : une lombalgie, une faiblesse dans les jambes, des fourmillements et engourdissements dans les jambes. Dans certains cas, vous pouvez avoir des troubles sphinctériens.

Pour diagnostiquer une hernie discale, vous devez passer des examens physiques. Parfois, les symptômes ne sont pas très évidents. Dans ces cas, le médecin peut vous proposer une radiographie pour bien identifier tous les contours de votre mal.

Hernie discale : moyens de prévention

Pour prévenir une hernie discale, vous devez éviter de rester dans certaines positions trop prolongées : assise, debout… À votre bureau, utilisez les chaises qui vous évitent tout mouvement de torsion. Évitez de porter des charges lourdes. Faire du sport et maintenir une bonne musculature est également indispensable pour prévenir une hernie discale.

Un autre moyen préventif de cette pathologie est d’éviter de rester penchée en avant trop longtemps. En période de chaleur, il est conseillé de boire assez. Vous devez par ailleurs garder votre poids stable. Utilisez toujours vos deux épaules pour porter vos sacs à dos. Enfin, évitez tout geste qui peut mettre de la pression sur les disques.

Hernie discale : traitements

Le premier soin de base en cas de présence des symptômes d’une hernie discale est de vous reposer. Cela vous soulage des douleurs. Quant à la physiothérapie, vous devez faire des exercices d’étirement pour renforcer vos muscles. Vous pouvez aussi prendre des médicaments anti-inflammatoires ou antalgiques (paracétamol, codéine) pour calmer les douleurs.

Si les douleurs persistent, vous devez faire appel aux professionnels en orthopédie pour des soins plus appropriés. Dans les cas les plus graves, une intervention chirurgicale peut s’imposer.

Utilisez un corset sur mesure de APO Orthopédie

Pour bien profiter des bienfaits d’un corset, vous devez le porter entre 20 et 22 heures par jour. APO Orthopédie vous propose des corsets sur moulage. Nous sommes expérimentés et spécialisés en orthopédie, grands et petits appareillages personnalisés depuis 27 ans.

Nous proposons des corsets lombaires rigides, souples et semi-souples. Nous réalisons également des corsets avec appui sternal. La mousse utilisée pour le capitonnage des corsets proposés à notre clientèle favorise un confort optimal. N’hésitez pas à commander vos corsets personnalisés, leurs dimensions sont prises par scannérisation numérique pour coller au plus près de votre morphologie.

Quel sport pratiquer avec une prothèse de jambe ?

Quel sport pratiquer avec une prothèse de jambe ?

Selon une étude, en France, environ 88 % des patients amputés de la jambe reprennent des activités physiques. Ils y arrivent grâce à des appareils médicaux. Dans cet article, APO Orthopédie vous fait découvrir les différents sports que vous pouvez pratiquer avec une prothèse de jambe.

Combien de temps pour reprendre le sport après la pose d’une prothèse ?

Avant une chirurgie orthopédique, les patients sont parfois contraints d’abandonner toute activité sportive à cause des douleurs. Avec l’évolution des technologies, il est désormais possible de reprendre votre sport après la pose d’une prothèse de jambe.

Cependant, vous devez observer une période de convalescence pour vous adapter à la prothèse. Beaucoup de spécialistes en orthopédie conseillent d’attendre au moins 3 à 6 mois avant de reprendre le sport. Cela évite les risques de luxation. Cette durée peut varier en fonction des capacités physiques de chacun. Pour ceux qui sont plus faibles et fragiles, il est recommandé d’attendre 8 mois avant toute activité sportive.

Optez pour la marche et la course à pied avec une prothèse de jambe

Parmi les sports à pratiquer avec une prothèse, la marche est l’activité à prioriser. C’est en effet le meilleur exercice de rééducation. D’une part, elle permet l’intégration de la prothèse. D’autre part, elle vous permet de maîtriser les fonctions de votre prothèse et de vous y habituer. Une fois votre stabilité retrouvée, vous pouvez faire de la course à pied avec votre prothèse.

Pour pratiquer ce sport, il vous faut une prothèse spéciale. Nous disposons chez APO Orthopédie de prothèses dédiées à la course à pied. Elles sont constituées de trois éléments optimisés pour faciliter la course : la lame, l’emboîture et le manchon. La lame est l’élément principal de la prothèse. Elle permet de bien amortir et de stocker de l’énergie au moment de la prise d’appui. Cette énergie décomprimée vous aide à prendre de la vitesse.

Pratiquez la natation avec votre prothèse

La natation fait partie des activités physiques les moins risquées pour un amputé. Avec une prothèse classique, vous pouvez nager sans danger. Pour des mouvements plus confortables, nous vous proposons d’opter pour nos prothèses adaptées à la natation. Elles sont munies de composants qui résistent à l’eau.

Elles sont aussi dotées de différentes articulations spécialisées pour la natation. Nous proposons également des jambes artificielles avec des semelles antidérapantes. Elles vous évitent de glisser quand vous marchez autour de la piscine.

Le cyclisme avec une prothèse de jambe

Un autre sport que vous pouvez pratiquer avec une prothèse de jambe est le vélo. Deux options s’offrent à vous dans la pratique de ce sport : la prothèse pour pédaler avec les deux jambes et celle qui est conçue pour pédaler avec une jambe.

Une prothèse de jambe avec maintien par sangles est plus pratique et efficace. Elle est adaptée pour le vélo grâce à sa souplesse. Si vous désirez pratiquer le cyclisme sur de longues distances, nous vous conseillons d’opter pour cette prothèse. Elle est dotée d’une emboîture qui ne nécessite pas forcément une pédale spéciale.

Les différentes prothèses pour les activités sportives

Vous pouvez choisir les jambes artificielles pliables, non-pliables et avec verrou. Pour choisir une prothèse plus confortable, vous devez tenir compte du niveau d’amputation et de la forme du moignon.

Par ailleurs, les prothèses peuvent être provisoires ou définitives. Si le médecin juge que les plaies sont cicatrisées et que le moignon peut supporter des charges, il vous proposera alors une prothèse provisoire. Cette dernière sert à démarrer progressivement la rééducation. Vous pourrez ensuite commencer à utiliser votre prothèse définitive.

Bas de contention : quand et comment s’équiper ?

Bas de contention : quand et comment s’équiper ?

Pour pallier les défauts de la circulation veineuse, l’utilisation de bas de contention est souvent recommandée. Dans quels cas devez-vous acheter cet accessoire ? Comment choisir le bas de contention idéal ?

Pourquoi porter des bas de contention ?

Dans la terminologie médicale, le bas de contention est appelé « orthèse de compression veineuse », ce qui explique clairement son rôle. Vous pouvez le retrouver sous forme de chaussettes, de collants, de mi-bas ou de bas-cuisse selon la prescription médicale.

Le port d’un bas de contention est une réponse à un besoin de traitement par contention veineuse et l’introduction de ce mécanisme dans l’art médical est vieille de plusieurs siècles. Son action se fonde sur la dynamisation de votre flux sanguin vers le haut. Il vous met à l’abri des gonflements, des varices et des jambes lourdes en exerçant une pression dégressive le long des jambes du bas vers le haut.

Quand porter des bas de contention ?

Les bas de contention sont nécessaires si vous souffrez d’une maladie veineuse. Cette dernière est une pathologie chronique évolutive dont les causes sont diverses. Un âge avancé et une activité qui vous oblige à rester longtemps dans une position statique sont des facteurs de risques.

Le bas de compression peut avoir une fonction préventive ou curative. Il est également plébiscité pour limiter les risques de thrombose. Pour une action plus efficace de vos bas de contention contre les problèmes de la circulation veineuse, il est recommandé de les mettre le matin, dès le réveil.

Comment choisir vos bas de contention ?

Le principal critère qui conditionne le choix de vos bas de contention est la classe de compression. Il existe quatre niveaux de compression à choisir selon les troubles veineux dont vous souffrez.

Avec la Classe 1, la force de compression est évaluée entre 10 et 15 mmHG. Les bas de contention de cette classe sont adaptés à des cas bénins comme des fourmillements, une sensation de jambes lourdes. Ils peuvent aussi être utilisés simplement en prévention.

Avec la Classe 2, la force de compression est évaluée entre 15 et 20 mmHg. Elle aura une action bénéfique en cas de varices, de grossesse, d’un œdème variqueux ou de long voyage.

Les bas de contention de la Classe 3 sont indiqués pour la prise en charge des troubles veineux sévères (thrombose veineuse ou phlébite) et des troubles d’ordre trophique. Leur force de compression est comprise entre 20 et 36 mmHg.

Dans la Classe 4, la force de compression est supérieure à 36 mmHg. Les modèles de cette classe sont adaptés pour des cas graves, notamment ulcéreux.

En règle générale, un bas de contention se présentera sous la forme d’une chaussette colorée, d’un collant transparent ou en collant semi-transparent.

Offrez-vous des bas de contention chez APO Orthopédie

Pour une prise en charge efficace, nous proposons, chez APO Orthopédie, une sélection unique de bas de contention confortables. Cette dernière vous permettra de trouver des modèles variés en accord avec les prescriptions de votre médecin sans sacrifier votre besoin de confort ou de personnalisation.

Les meilleures marques sont mises à contribution par notre équipe pour vous offrir des bas de contention sur mesure, dans des délais courts, après votre commande. Peu importe le modèle ou les coloris désirés, vous trouverez chez nous des bas jarrets, des bas cuisses, des collants et hémi collants ainsi que des manchons pour les membres supérieurs. Nous proposons des modèles simples et des bas renforcés par des strappings élastiques.

Prendre soin de soi après une amputation

Prendre soin de soi après une amputation

Après une amputation, les orthopédistes continuent de prendre soin du patient. Ce dernier doit adopter certaines habitudes pour une récupération facile et plus rapide. Découvrez avec APO comment prendre soin de vous après une telle intervention chirurgicale.

Les bonnes pratiques pour maintenir votre mobilité

Quelques bonnes habitudes sont indispensables pour votre protection et votre rééducation après une amputation.

Protégez le membre résiduel pendant le repos

Pour éviter d’autres complications après une amputation, il est nécessaire de mettre le membre résiduel dans les positions confortables. Cela favorise une bonne articulation et la circulation du sang. Il n’est pas conseillé en orthopédie de mettre un membre résiduel dans une position pliée. Par exemple, les professionnels conseillent à un amputé au niveau du genou de se coucher à plat ventre. Cette position aide à éviter les contractures.

Suivez les instructions du corps médical

Le corps médical vous accompagne dans votre rétablissement suite à l’amputation. Pour cela, il est indispensable de suivre leurs instructions pour vite reprendre vos activités. Une de leurs recommandations à suivre avec rigueur est de prendre vos médicaments à temps. C’est important pour prévenir certains effets secondaires et vous maintenir en bonne santé.

Vous devez également respecter leurs consignes pour les mouvements à éviter avec le membre résiduel. Suivre ces recommandations vous évite les rechutes. Il est nécessaire d’utiliser les produits recommandés pour nettoyer et prendre soin de votre moignon.

Dialoguez avec vos proches et contrôlez votre poids

Engager des discussions avec les personnes qui vous entourent vous permet de ne pas vous sentir seul. Vous pourrez ainsi profiter des conversations encourageantes pour éviter d’être submergé par des idées négatives.

Vous devez maintenir votre poids stable pour faciliter la rééducation. Il est donc nécessaire de contrôler votre alimentation. Garder votre poids stable permet de ne pas surcharger votre prothèse. Cela réduit aussi le risque de certaines maladies comme le diabète ou l’hypertension. Enfin, vous évitez les douleurs dorsales potentielles.

Les techniques pour mettre votre manchon sur votre moignon

Pour mettre en place votre manchon, vous devez vous assurer que son intérieur est sec et propre pour ne pas irriter la peau. Essayez de lisser sa surface autant que possible.

Ensuite, approchez le manchon de l’extrémité de la partie résiduelle et poussez-le délicatement sans le plier. Vous devez faire très attention, sinon vos ongles peuvent l’endommager.

Si vous constatez que le manchon est plié, retirez-le et remettez-le soigneusement. Vous pouvez parfois utiliser des sprays pour vous faciliter la tâche. Dans ce cas, préférez les sprays recommandés par les orthopédistes, car certains contiennent des composants toxiques.

Adaptez-vous à votre nouveau mode de vie

Après une amputation, votre mode de vie change et vous devez vous y adapter. Cela n’est pas souvent facile. Pour cela, APO vous propose un suivi sur mesure et des appareils orthopédiques pour vous aider à vite vous habituer à votre nouvelle vie.

Si vous êtes par exemple amputé au niveau du genou, nos attelles pour genoux peuvent être d’une grande utilité dans votre quotidien. Ces appareils vous permettent de mobiliser vos muscles et d’éviter des mouvements d’articulation qui peuvent créer des dommages supplémentaires.